
Réforme du recrutement et de la formation initiale des professeurs : les réponses à vos questions
Mise à jour : Juin 2025
La réforme a pour objectif de rendre à l’École toute son ambition, en repensant en profondeur le recrutement et la formation initiale de ses professeurs.
À partir de la rentrée 2026, une licence professorat des écoles (LPE) sera proposée sur tout le territoire. Elle permettra aux étudiants engagés dans cette formation de suivre un parcours exigeant, professionnalisant et portant sur l’ensemble des enseignements dispensés à l’école primaire.
Plus largement, les concours du premier et du second degré, ainsi que celui de conseiller principal d’éducation (CPE), seront ouverts à partir de la troisième année de licence.
Cette évolution vise 3 objectifs :
- Attirer davantage de candidats en instaurant après le concours deux années de master enseignement et éducation (M2E) rémunérées (environ 1 400 € nets/mois la première année et environ 1 800 € nets/mois au moins la seconde année).
- Préparer plus tôt au métier de professeur.
- Élever le niveau de formation des enseignants.
Glossaire
Cafep : certificat d’aptitude aux fonctions d’enseignement dans les établissements privés
Capeps : certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive
Capes : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré
Capet : certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique
CAPLP : certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel
CPE : conseiller principal d’éducation
CRPE : concours de recrutement de professeur des écoles
L1 : 1re année de licence
L2 : 2e année de licence
L3 : 3e année de licence
LPE : licence professorat des écoles
Master MEEF : master métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation
M2E : master enseignement et éducation
PPPE : parcours préparatoire au professorat des écoles
Objectifs et principes de la réforme
La réforme vise à créer un parcours lisible, professionnalisant et attractif pour les futurs enseignants et personnels d’éducation :
- avec un concours de recrutement qui sera accessible à partir de la troisième année de licence ;
- qui sera suivi de deux années de formation statutaire diplômante de niveau master (master enseignement et éducation – M2E) et rémunérées ;
- avec une entrée dans le métier qui demeure au niveau bac + 5 : titularisation dans les corps enseignants ou des personnels d’éducation au sein de la fonction publique de l’État après l’obtention du master et la validation de l’année de stage.
Cette réforme permet aux étudiants de se préparer plus tôt au métier d’enseignant ou de conseiller principal d’éducation, en leur offrant un parcours de formation cohérent de la licence jusqu’au master – un continuum de formation –, en particulier pour les étudiants qui visent le professorat des écoles.
Le fait de positionner le concours à partir de la troisième année de licence, puis de permettre aux lauréats de suivre une formation initiale diplômante et rémunérée, va également favoriser l’accès au métier d’étudiants plus modestes.
Dès la session 2026, tous les concours externes de recrutement des professeurs et conseillers principaux d’éducation de l’enseignement public sont concernés, excepté l’agrégation qui reste un concours de recrutement bac + 5 :
- Concours de recrutement de professeur des écoles (CRPE)
- Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement du second degré (Capes)
- Certificat d’aptitude au professorat de l’enseignement technique (Capet)
- Certificat d’aptitude au professorat d’éducation physique et sportive (Capeps)
- Certificat d’aptitude au professorat de lycée professionnel (CAPLP) : sections anglais/langues vivantes, économie et gestion, langues vivantes/lettres, lettres/histoire et géographie, mathématiques/physique-chimie, sciences et techniques médico-sociales, biotechnologie
- Conseiller principal d’éducation (CPE)
Dans l’enseignement privé sous contrat, sont concernés :
- le concours de recrutement de professeur des écoles des établissements privés ;
- le certificat d’aptitude aux fonctions d’enseignement dans les établissements privés (Cafep) pour les professeurs du second degré : Cafep-Capes, Cafep-Capet, Cafep-Capeps, Cafep-CAPLP (sections anglais/langues vivantes, économie et gestion, langues vivantes/lettres, lettres/histoire et géographie, mathématiques/physique-chimie, sciences et techniques médico-sociales, biotechnologie)
Ne sont pas concernés :
- les concours pour l’accès au corps des psychologues de l’éducation nationale ;
- les concours internes et troisième concours, qui continuent d’exister selon les mêmes modalités qu’antérieurement à la réforme.
Sont concernés par la réforme :
- tous les futurs candidats aux concours externes de recrutement de professeur des écoles, collèges et lycées de l’enseignement public et privé sous contrat (CRPE, Capes, Capet, Capeps, CAPLP et Cafep correspondants pour l’enseignement privé) et de conseiller principal d’éducation (CPE) :
- étudiants en 3e année de licence ou ayant déjà validé une licence ;
- candidats en reconversion ayant au moins une licence.
- les futurs bacheliers 2026 qui s’inscriront en licence en 2026-2027.
- Rentrée 2025 : mise en place de préparations aux concours bac + 3 au sein des établissements d’enseignement supérieur
- Automne 2025 : inscription aux concours externes de recrutement
- Mars-juin 2026 : passation des concours bac + 3 (CRPE, Capes, Capeps, CPE, Capet, CAPLP, Cafep équivalents)
- Rentrée 2026 :
- Ouverture des licences professorat des écoles (LPE)
- Ouverture des masters enseignement et éducation (M2E) pour les lauréats des concours - voir la partie "La formation des lauréats en M2E à compter de septembre 2026"
Avant les concours : quelles formations suivre ? Comment s’orienter et se préparer aux concours ?
L'orientation
Pour devenir professeur des écoles, un lycéen peut s’inscrire en licence professorat des écoles (LPE) pour la rentrée 2026 (voir question 8). Lorsqu’il sera en dernière année de licence, l’étudiant en LPE pourra s’inscrire et passer les épreuves du CRPE (voir partie "Les concours") en étant, sous conditions, dispensé des épreuves d’admissibilité, c’est-à-dire des épreuves écrites.
Pour devenir professeur du premier ou du second degré, un lycéen peut également s’inscrire dans une licence d’une discipline enseignée à l’école, en collège ou en lycée et passer le CRPE ou un concours du second degré en fin de licence. Des préparations aux concours seront proposées en licence par les universités.
Le concours lui permettra d’accéder au master enseignement et éducation (M2E), une formation statutaire diplômante lui permettant de se préparer au métier de professeur et d’obtenir un master.
Oui, bien sûr. Le lycéen qui choisit une autre licence que la LPE pourra aussi devenir enseignant du premier ou du second degré en passant les concours en L3. Il est préférable d’être inscrit dans une licence d’une discipline enseignée à l’école, en collège ou en lycée afin de pouvoir passer au mieux les épreuves des concours. Des préparations aux concours seront mises en place en licence par les universités, qui sont là pour accompagner les étudiants dans leurs choix.
Non. Le dispositif des assistants d’éducation en préprofessionnalisation n’accueille plus de nouveaux étudiants depuis la rentrée 2024. La réforme du recrutement et de la formation initiale des professeurs a entraîné l’arrêt des recrutements dans le cadre du dispositif de préprofessionnalisation, qui poursuivait le même objectif d’intégration progressive dans le métier.
Les étudiants peuvent toujours candidater dès la première année de licence aux emplois d’assistants d’éducation des établissements d’enseignement et des écoles, en particulier pour les fonctions d’encadrement et de surveillance des élèves. Les étudiants boursiers disposent d’une priorité d’accès aux fonctions d’assistants d’éducation.
Les licences
C’est une licence universitaire pluridisciplinaire dédiée aux futurs professeurs des écoles, intégrant :
- des enseignements disciplinaires renforcés (français, mathématiques, etc.) ;
- des stages (10 semaines minimum) ;
- une préparation au CRPE.
La LPE constitue un parcours privilégié pour les lycéens qui se destinent au métier de professeur des écoles. Elle leur permet à la fois de :
- consolider leurs connaissances dans les disciplines enseignées à l’école primaire ;
- acquérir les premiers fondamentaux de la pédagogie ;
- découvrir progressivement le métier de professeur des écoles à travers des stages prévus tout au long des trois ans de licence (10 semaines sur l’ensemble des trois années de licence).
Cette formation spécifique dédiée au métier de professeur des écoles se poursuivra, pour les lauréats au CRPE, par une formation initiale diplômante rémunérée (M2E).
Dès la rentrée 2025, de nombreuses universités proposeront à leurs étudiants inscrits en L3 des modules de préparation aux concours de recrutement des professeurs des écoles, collèges et lycées – y compris, pour certaines, une préparation au concours de conseiller principal d’éducation (CPE). N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre établissement.
Les titulaires d’une licence peuvent s’adresser au responsable de formation de leur université : il les orientera vers le bon interlocuteur pour savoir si l’université propose des préparations aux concours. Par ailleurs, le Centre national d’enseignement à distance (Cned) prévoit de proposer des modules de préparation en ligne aux concours.
Les masters métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation (MEEF) jusqu’en 2026-2027
Non, les étudiants qui sont inscrits en master 1 MEEF pour 2025-2026 pourront continuer en master 2 MEEF en 2026-2027.
Cependant, à partir de la rentrée 2026, il n’y aura plus de recrutement en master 1 MEEF mentions premier degré, second degré et encadrement éducatif. En revanche, le master MEEF mention pratique et ingénierie de la formation continuera d’exister.
Les étudiants qui sont inscrits en master 1 MEEF pour 2025-2026 pourront suivre l’intégralité de la formation MEEF et présenter le concours de niveau bac + 5 en 2027 s’ils ont validé leur première année de master. Ils peuvent aussi présenter les concours de niveau bac + 3 au cours de leur cursus. Il est néanmoins conseillé de terminer son master MEEF.
Oui, il n’est pas prévu de mettre un terme au dispositif de recrutement de contractuels alternants, qui devrait perdurer tant que le master MEEF mentions premier degré, second degré et encadrement éducatif existe.
Les concours
Les concours bac + 3 à partir de 2026
Les concours, désormais accessibles dès la L3, le sont à tous les candidats :
- de nationalité française,
- ressortissants de l’Union européenne,
- ressortissants d’un État partie à l’accord sur l’Espace économique européen,
- ressortissants de la principauté d’Andorre
et, à la date des résultats d’admissibilité aux concours :
- titulaires d’une licence ou d’un titre ou diplôme reconnu équivalent,
- justifiant d’une inscription en dernière année d’études en vue de l’obtention d’une licence.
Le titre ou le diplôme est reconnu équivalent par le ministre chargé de l’éducation nationale en application de l’arrêté du 9 septembre 2013 relatif aux diplômes et titres permettant de se présenter aux concours externes et internes de recrutement de personnels enseignants du premier et du second degré et de personnels d’éducation relevant du ministre chargé de l’éducation nationale.
Oui, une licence professionnelle constitue un titre ou diplôme reconnu équivalent par le ministre chargé de l’éducation nationale.
Oui, les parents de trois enfants et les sportifs de haut niveau sont exemptés de la condition de diplôme pour se présenter aux concours externes de recrutement des personnels enseignants et d’éducation, quel que soit le niveau de ce diplôme.
Oui, toutes les personnes qui possèdent une licence pourront se porter candidates aux concours bac + 3 à compter de la session 2026.
Oui, toutes les personnes qui possèdent une licence pourront se porter candidates aux concours bac + 3 à compter de la session 2026.
Peuvent être admis en équivalence de la licence :
- tout diplôme français, délivré au nom de l’État, conférant formellement le grade de licence, qu’il soit ou non intitulé « licence » (ex. : certaines formations paramédicales ou professionnelles) ;
- tout diplôme ou titre sanctionnant un cycle de trois années d’études postsecondaires, obtenu en France ou à l’étranger, validé par l’autorité compétente de l’État d’obtention du diplôme ;
- tout titre ou diplôme inscrit au niveau 6 du répertoire national des certifications professionnelles.
Les candidats disposant d’un master peuvent se porter candidats aux concours bac + 3, mais il est préconisé, pour les sessions 2026 et 2027, au titre desquelles des concours bac + 5 continueront d’être organisés, que ces candidats se présentent aux concours correspondant au niveau universitaire le plus adapté à leur profil.
À noter également : un plus grand nombre de candidats est attendu aux concours bac + 3 qu’aux concours bac + 5, ces derniers auront donc une moindre concurrence.
Oui, la section documentation du Capes est bien concernée par la réforme et sera donc accessible dès la troisième année de licence.
À compter de la session 2028, les candidats inscrits en troisième année de LPE agréée par le ministère chargé de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur seront directement admissibles au CRPE, sous réserve de remplir les conditions suivantes :
- avoir validé sans compensation, pour la session 2028, le bloc 1 des apprentissages de la deuxième année de LPE (s’approprier les savoirs pour enseigner à l’école primaire) ;
- avoir validé sans compensation, pour la session 2029, le bloc 1 des apprentissages de la première et de la deuxième année de LPE (s’approprier les savoirs pour enseigner à l’école primaire) ;
- avoir un niveau minimal sur certaines disciplines au sein du bloc 1, niveau qui sera attesté selon des modalités précisées par arrêté ministériel.
Non, les étudiants actuellement inscrits en PPPE ne pourront pas être considérés comme titulaires d’une licence LPE pour le CRPE 2026. Ils devront, de fait, passer les épreuves écrites d’admissibilité.
Non, seuls les candidats :
- justifiant d’une inscription en dernière année d’études en vue de l’obtention d’une LPE agréée,
- et ayant validé la première et la deuxième année de LPE selon des modalités qui seront fixées par arrêté ministériel,
pourront bénéficier de la dispense des épreuves d’admissibilité au CRPE externe bac + 3.
Les épreuves des concours externes bac+3
Consultez le détail des épreuves des concours de recrutement de professeurs des écoles et de professeurs de collège et lycée organisées à partir de 2026
Les épreuves des concours externes bac+3 de recrutement de professeurs des écoles
Les épreuves des concours externes bac+3 de recrutement d'enseignants des collèges et lycées
En cas d’échec aux concours bac + 3
L’échec aux concours n’empêche pas de poursuivre un cursus permettant de se préparer de nouveau aux concours. En effet, plusieurs universités vont permettre aux non lauréats de s’inscrire en master 1 enseignement et éducation (M2E), afin qu’ils puissent poursuivre leur cursus et préparer à nouveau les concours. Pour cela, ils devront avoir candidaté au préalable sur ce parcours M2E sur la plateforme Mon master et ce, sans attendre les résultats du concours.
N’étant pas lauréats du concours, ces étudiants en M2E ne pourront pas bénéficier de la rémunération de leur master.
À compter de la rentrée 2027, si un étudiant titulaire d’un master 1 est inscrit dans un établissement qui propose un parcours pour les non-lauréats, il pourra intégrer le master 2 enseignement et éducation (M2E) après avis de la commission pédagogique de l’établissement. À défaut, il pourra poursuivre son master 2 d’origine.
Les concours bac + 5 jusqu’en 2027
Les concours bac + 5 seront ouverts jusqu’à la session 2027.
Oui. Quelle que soit leur spécialité, les diplômés disposant d’une validation de cinq années d’études supérieures pourront se présenter aux concours de recrutement des enseignants et des conseillers principaux d’éducation organisés à bac + 5 en 2026 et en 2027.
Non. Avec la réforme, les concours de droit commun accessibles à partir de la L3 dès la session 2026 sont repensés et recentrés sur les savoirs fondamentaux et le savoir-être.
Les épreuves des troisièmes concours n’évoluent pas en 2026.
Oui, la récente réforme ne concerne que les concours externes et certains concours externes spéciaux (pour les professeurs des écoles).
Les conditions d’accès aux concours internes et aux troisièmes concours restent inchangées :
- les concours internes restent ouverts aux personnes justifiant de trois années de services publics et détenteurs d’un diplôme de niveau licence (ou bac + 2 à Mayotte) ;
- les troisièmes concours restent ouverts aux personnes justifiant de cinq années d’expérience autres que dans le secteur public, sans condition de diplôme.
Les épreuves ne changent pas pour la session 2026.
L’entrée en master enseignement et éducation (M2E) pour les lauréats des concours bac + 3
La formation des lauréats en M2E à compter de septembre 2026
À compter de septembre 2026, les lauréats du concours suivent deux années de master enseignement et éducation (M2E) :
- en tant qu’élève fonctionnaire en master 1, avec une rémunération d’environ 1 400 € nets/mois et 12 semaines de stage ;
- en tant que fonctionnaire stagiaire à mi-temps devant élèves en master 2, avec une rémunération d’environ 1 800 € nets/mois).
La titularisation intervient après l’obtention du master et la validation de l’année de stage.
Voici les niveaux de rémunération selon les étapes :
- Élève fonctionnaire (master 1) : environ 1 400 € nets/mois ;
- Stagiaire à mi-temps (master 2) : à partir de 1 800 € nets/mois :
- Professeur titulaire (après l’obtention du master) : à partir de 2 100 € nets/mois.
Un engagement de quatre ans dans la fonction publique est requis après titularisation.
Elle s’articule en quatre blocs de compétences, auxquels s’ajoutent les stages :
- Savoirs disciplinaires et leur didactique ;
- Adaptation à la diversité des élèves ;
- Contexte institutionnel ;
- Développement professionnel.
Les stages (observation et pratique accompagnée en master 1 puis mise en responsabilité en master 2) font partie intégrante de la formation.
En fin de formation, les étudiants qui la valident obtiennent un diplôme de master.
En M2E, il s’agit de réaliser un mémoire de master sur un objet professionnel en lien avec l’exercice du métier de professeur, et ainsi de se familiariser avec les méthodes et les résultats de la recherche.
Les modalités d’affectation en M2E
La formation statutaire diplômante de master est assurée par les instituts nationaux supérieurs du professorat et de l’éducation (Inspé) qui sont intégrés aux universités.
Oui, les élèves fonctionnaires en master 1 seront nommés et affectés en qualité de fonctionnaires stagiaires en master 2 dans la même académie
La titularisation et les conditions d’engagement en fin de formation
Non. Il faut réussir les concours pour devenir fonctionnaire stagiaire et pouvoir bénéficier, à l’issue de la formation, d’une titularisation dans un des corps de fonctionnaires (professeurs des écoles, enseignants dans le second degré, CPE).
Les lauréats des concours de recrutement bac + 3 ayant été élèves fonctionnaires, puis fonctionnaires stagiaires, sont tenus, à compter de la date de leur titularisation, de servir dans leur corps d'affectation pendant une période de quatre ans.
Est prise en compte, au titre du décompte des quatre années, la durée de services publics accomplis au sein des différentes administrations française et européenne, quel que soit l’employeur (État, collectivités territoriales, hôpitaux, services de l’Union européenne, etc.). Ainsi les enseignants qui souhaiteraient être détachés dans un autre corps de la fonction publique ne seront pas considérés comme ayant rompu leur engagement de servir.
En cas de manquement à cette obligation, les intéressés doivent, sauf si le manquement ne leur est pas imputable, ou qu'il fait suite à la réussite à un concours leur permettant d'accéder à un autre corps ou cadre d'emplois de la fonction publique, verser au Trésor une somme dont les modalités de calcul sont déterminées par arrêté des ministres chargés de l’éducation nationale et du budget.
Le ministère de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche offre à ses agents des avantages en termes d’action sociale et de protection sociale.
L’action sociale des personnels repose sur :
- des prestations interministérielles (aide à l’installation des personnels, chèques-vacances, chèques emploi service universels, garde d’enfants, réservation de logements et de places en crèche, aide aux enfants handicapés, aide aux vacances, à la culture et aux loisirs, aide à la restauration, etc.) ;
- et d’initiative académique, répondant aux besoins localement repérés (accueil, information et conseil, aide au logement, aide à l’enfance et aux études, aide aux vacances, à la culture et aux loisirs, environnement privé et professionnel).
En complément de ces prestations, le ministère subventionne des associations et des partenaires qui déploient des prestations dont bénéficient les personnels.
La protection sociale complémentaire permettra aux agents, à compter d’avril 2026, de bénéficier d’un régime collectif de protection en santé et en prévoyance. Ce nouveau régime prévoit pour la santé une prise en charge financière de 50 % des cotisations par l’employeur, offrant ainsi une meilleure couverture des frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident.